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Ridha Chkoundali décortique la 10ème place de la Tunisie au classement « Bloom Consulting »

today12/09/2024 75

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Le professeur universitaire Ridha Chkoundali est revenu sur le classement établi par la société espagnole « Bloom Consulting », spécialisée dans le consulting économique et la classification des pays dans le domaine du commerce, dans lequel la Tunisie s’est classée dixième.

Chkoundali a expliqué, au micro d’Expresso, ce jeudi 12 septembre 2024, que la Banque mondiale recommande ce classement pour déterminer les destinations d’investissement, précisant que son classement est basé sur 5 piliers fondamentales, à savoir attirer les investissements, attirer le tourisme, attirer les talents, les efforts de diplomatie publique et le renforcement des exportations.

Pour ce qui est de son classement relatif au commerce et aux investissements, « Bloom Consulting » se repose sur 4 indicateurs économiques, à savoir la performance économique du pays et le degré de réussite dans la promotion de la destination d’investissements, qui est calculé en fonction de la vitesse des flux d’investissements étrangers directs et des taux de croissance économique, l’attractivité numérique, c’est-à-dire le volume de recherches en ligne pour tout ce qui concerne l’investissement, la détermination du « brand » du pays afin de le classer, ainsi que la performance en ligne pour évaluer la présence sur Internet du pays.

Pour le classement des pays africains les plus attractifs pour les investissements, l’Afrique du Sud a occupé la première place, suivie du Nigeria. Pour la première fois, le Maroc s’est classé troisième, tandis que la Tunisie s’est contentée de la dixième place.

Dans ce cadre, Chkoundali a indiqué que le classement de la Tunisie de la Tunisie par rapport à ses concurrents (l’Egypte et le Maroc) n’a pas progressé dans le domaine de l’attractivité des investissements, car « le climat des affaires est très mauvais au niveau des procédures administratives, en plus des politiques économiques qui entravent l’investissement, notamment au niveau de la pression fiscale, outre la politique monétaire qui entrave, elle aussi, fortement l’investissement, compte tenu des taux d’intérêt élevés ».

A cet effet, il a appelé la Banque centrale de Tunisie (BCT) à réduire le taux d’intérêt, notamment après la baisse du taux d’inflation à hauteur de 6,7% au mois d’août. Il a également suggéré de réduire les coûts de l’énergie et d’encourager les institutions à s’orienter vers les énergies renouvelables, et de faciliter les procédures administratives.

Written by: Meher Kacem



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