Express Radio Le programme encours
Le président du parti Beni Watani, Saïd Aïdi a été présent, ce vendredi 17 janvier 2020, au micro de Walid Ben Rhouma à l’émission Expresso sur nos ondes pour parler de ECON4 Tunisia, initiative menée par plusieurs experts en économie, ainsi que pour revenir sur les derniers développements sur la scène nationale.
Saïd Aïdi a indiqué que ECON4 Tunisia est une initiative dirigée par l’expert en économie Hakim Ben Hammouda, et réunissant plusieurs autres experts à l’instar de Elyes Jouini. Il a souligné que ce Think Tank a vu le jour après avoir constaté la crise économique qui sévit en Tunisie et l’incapacité des politiques économiques à améliorer cette situation, outre la pauvreté et les inégalités sociales, principales causes ayant conduits à la révolution de 2011. « La principale réforme qui s’impose est la réforme fiscale. Aujourd’hui, on constate une faiblesse de l’Etat et l’absence de lois garantissant les droits de base du citoyen à l’instar des droits à la santé, l’éducation, le transport. Il est nécessaire d’avoir un contrat social établi par le système politique ».
Cependant, Saïd Aïdi a indiqué que ECON4 Tunisia ne doit plus se contenter des conférences et établir un lien avec le monde politique afin de parvenir à des solutions touchant de près les citoyens.
Concernant la chose politique, le président de Beni Watani a indiqué qu’il est concerné personnellement par la formation du gouvernement comme tout citoyen tunisien. « Nous ne sommes pas concernés en tant que parti puisque nous ne sommes pas représentés au parlement. Toutefois, le principal le problème est le patchwork parlementaire. Il est nécessaire de prévoir une révision du Code électoral et ne pas l’envisager à la dernière minute».
Il a ajouté que la Tunisie a perdu assez de temps pour la formation du gouvernement. « Aujourd’hui, j’estime que nous allons vers l’inconnu, puisqu’il n’y a pas de programme. Le processus de la formation du gouvernement ne prend en considération que la répartition des portefeuilles ministériels et les calculs partisans étroits ».
Écrit par: Support TANIT WEB
La dette de la Tunisie a enregistré une régression de plus de cinq points, pour atteindre 72,7% à la fin de 2019 contre 77,9% en 2018, a annoncé le ministre des Finances, Ridha Chalghoum. Une première depuis 2011. Cette régression est due, essentiellement, à l'évolution des revenus financiers de l'Etat, a expliqué Ridha Chalghoum, hier mercredi, lors d'une plénière à l'Assemblée des représentants du peuple.
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