ولكم سديد النظر

New Kairouan, une capitale administrative avec 100 000 fonctionnaires, très moderne, très connectée totalement écologique, les administrations, les offices, les agences publiques toutes à délocaliser dans le lieu dit El Metbasta à 15 km au nord de Kairouan, à 40 km d’Enfidha et son aéroport et ses zones d’activités, à 50 km de Sousse la perle du Sahel, à 100 km de Hammamet, à 120 km de Sfax, à 200 km de Gafsa, à 150 km de Tunis qui deviendra la capitale économique, reliée via autoroute et un train rapide, une nouvelle ville sur le plat d’El Metbasta, un carré de 20 km sur 20 km appartenant déjà à l’Etat, à aménager d’une manière optimale, une ville nouvelle verte et spacieuse où il fait bon vivre et à protéger contre les inondations… ce qui permet de désengorger le grand Tunis, développer l’intérieur du pays tout en étant ultra connecté au littoral.

L’eau proviendrait d’une station de dessalement d’eau de mer à Sousse en cours de construction, l’énergie proviendrait d’une centrale photovoltaïque à installer dans cette région qui s’y prête très bien.

Ainsi le hub routier et ferroviaire pourrait avoir des externalités positives sur l’ensemble des villes du sud, de l’ouest, de l’est et même du nord (Maktar, Weslatia, Siliana…).

Zone inondable ? L’Aéroport de Tunis, la Charguia I et Charguia II étaient sous l’eau il y a moins de 60 ans… C’est une question technique d’ingénieur.

De plus la localisation offre un aspect sécuritaire particulièrement garanti.

Le fait qu’une capitale administrative se trouve presqu’à équidistance des principaux pôles démographiques du pays, constitue en lui même une justice.

Il y a aussi l’aspect équité du point de vue coût des déplacements et le gain de temps pour la plupart des habitants, même s’il faut prévoir de digitaliser les démarches administratives.

Il y a l’avantage de pouvoir construire une ville modèle où, la facilité des déplacements, ainsi que la commodité de regroupement des services et institutions sont dans les intérêts des citoyens.

Ce projet pourrait aussi désengorger considérablement le grand Tunis et les espaces libérés pourraient profiter à d’autres projets, culturels, sportifs, scolaires, économiques…

N’oublions pas qu’un tel projet, pourrait offrir une occasion idéale, en vue de numériser tous les services et équiper la ville par le 5G ou même le 6G qui serait le plus adapté si on estime que la réalisation prendrait 10 à 15 ans.

Le déplacement de l’aéroport Tunis Carthage prévu à Utique doit être annulé et remplacé par une extension à Ennfidha et les coûts devront financer un train rapide Tunis Carthage -Ennfidha pour rendre le voyage à moins de 30 minutes pour les passagers.

Avec la perspicacité de l’ingénierie on pourrait en faire un modèle écologique parfait, d’où un probable soutien des pays pollueurs et un éventuel financement étranger de ce grand projet-rêve.

Le rêve est permis. L’audace rien que l’audace !

Et pourquoi pas ?

Hassen Zargouni