Express Radio Le programme encours
La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie devrait atteindre 1,5% en 2025 et 1,9% en 2026, révèle un nouveau rapport des Nations Unies.
Intitulé « Situation et perspectives de l’économie mondiale 2025 », le rapport onusien prévoit, également, que l’inflation en Tunisie devrait baisser pour se situer à 6,9% en de 2025 et 6,6% en 2026, contre 7,2 % en 2024.
De manière générale, la croissance économique mondiale devrait se maintenir à 2,8 % en 2025, comme en 2024.
« Si l’économie mondiale a fait preuve de résilience en résistant à une série de bouleversements qui se renforcent mutuellement, la croissance reste inférieure à la moyenne de 3,2 % avant pandémie, en raison du manque d’investissement, de la faible croissance de la productivité et des niveaux d’endettement élevés » a encore noté le rapport.
L’inflation mondiale devrait baisser de 4 % en 2024 à 3,4 % en 2025, ce qui devrait soulager les ménages et les entreprises. Les principales banques centrales devraient continuer à réduire leurs taux d’intérêt en 2025 à mesure que les pressions inflationnistes continueront de s’atténuer. Si elle continue de ralentir, l’inflation dans de nombreux pays en développement devrait rester supérieure aux moyennes historiques récentes, et un pays sur cinq devrait enregistrer des pourcentages à deux chiffres en 2025.
Le rapport a souligné, ainsi, que la baisse de l’inflation et l’assouplissement monétaire dont bénéficient actuellement de nombreuses économies pourraient donner un léger coup de pouce à l’activité économique mondiale en 2025. Cependant, l’incertitude demeure, avec des risques liés aux conflits géopolitiques, aux tensions commerciales croissantes et aux coûts d’emprunt élevés dans de nombreuses régions du monde. Ces défis sont particulièrement lourds pour les pays à faible revenu et les pays vulnérables, où une croissance insuffisante et fragile menace de compromettre encore davantage la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
Pour l’Afrique, la croissance devrait augmenter légèrement pour passer de 3,4 % en 2024 à 3,7 % en 2025, grâce à la reprise de grandes économies comme l’Égypte, le Nigéria et l’Afrique du Sud. Toutefois, les conflits, l’augmentation des coûts du service de la dette, le manque de perspectives d’emploi et la gravité croissante des effets du changement climatique pèsent sur les perspectives de l’Afrique.
TAP
Written by: Meher Kacem