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L’expert économique, Aymen Rayes, a indiqué ce vendredi 15 octobre 2021, que la dégradation de la note souveraine par l’Agence de notation Moody’s n’aura pas des conséquences immédiates sur la Tunisie en rapport avec le marché monétaire international du fait que ce déclassement de la note souveraine était prévue et des mesures anticipatives ont été déjà prises depuis longtemps.
Au micro de Wassim Belarbi, l’expert économique a souligné que le nouveau gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour promouvoir et inciter à l’investissement, vu que l’endettement du marché monétaire international n’est plus désormais possible qu’avec des taux d’intérêts allant jusqu’à 15%. Pour ce faire, l’Etat doit privatiser certains secteurs monopolisés par l’Etat, comme les tabacs et les allumettes et d’autres entreprises publiques.
De même, le citoyen, comme les Etats doivent assumer une responsabilité collective en boostant la productivité dans tous les secteurs et stopper “ce saignement financier”.
D’après l’invité de l’émission Expresso, le dialogue n’est plus une option et il est temps aujourd’hui d’entamer des procédures directes et urgentes et des réformes économiques, appelant à ne pas craindre la sollicitation du Club de Paris, puisque cela permettre de rééchelonner les dettes de Tunisie.
Rayes a souligné que la possibilité de s’endetter du marché intérieur et que le recours aux banques pour boucler le budget 2021 sera risquée et va engendrer un problème de liquidité.
Written by: Islam Sassi
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