Fayçal Alimi : Le Mouvement de la nouvelle République appelle les tunisiens à voter « oui » au référendum constitutionnel

Un des fondateurs du Mouvement de la nouvelle République, Fayçal Alimi, a fait savoir, lors de sa présence dans l’émission Expresso du 18 juillet 2022, que son parti a décidé d’appeler les tunisiens à voter “oui” au référendum du 25 juillet, pour éviter un retour en arrière.

Alimi a appelé à sanctionner ceux qui ont gouverné la Tunisie au cours de la dernière décennie. Ces sanctions sont aussi bien politiques qu’électorales en leur éjectant du pouvoir et en donnant une nouvelle chance pour la mise au point de nouveaux projets nationaux et sociaux.

Au sujet du projet de la Constitution, Alimi a révélé qu’il prévoit de nombreuses dispositions proposées par son parti nouvellement créé en mai 2022, soulignant que ces propositions sont principalement de nature socio-économique et éducative.

Parmi les propositions d’ordre économique, il a cité celle se rapportant à l’économie régionale et l’économie coopérative, à côté la préservation du rôle central de l’Etat en tant que locomotive de développement et d’investissement. L’accent a été également mis sur les lobbies économiques et l’économie de rente qui ont accablé l’économie tunisienne et décourageant les hommes d’affaires tunisiens et étrangers, dont les initiatives ont été étouffées par les procédures administratives et la bureaucratie.

Au niveau culturel et éducatif, l’invité de l’émission Expresso a noté que son parti a appelé à une réforme de fond en comble du système éducatif à travers la création d’un Conseil supérieur de l’éducation au sein duquel l’élite du secteur peuvent discuter des réformes à engager pour moderniser et développer le système.

Ce Conseil aura pour objectif de garantir une éducation respective de l’égalité des chances, selon lui, considérant qu’il est inacceptable que les tunisiens dépensent des sommes colossales pour que leurs enfants étudient dans des établissements privés à cause de la dégradation des conditions des établissements publics.

Sur un autre plan, Fayçal Alimi a estimé que le projet de la nouvelle Constitution répond aux attentes et aspirations des tunisiens qui ont soutenu le processus du 25 juillet 2021 et rompu avec les partis politiques qui ont dirigé le pays au cours de la dernière décennie.

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