Foued Ben Said : Il faut être vigilant avant que le toit nous tombe sur la tête!

Le professeur universitaire, Foued Ben Said,  s’est exprimé, lors de sa présence ce vendredi 29 octobre 2021, dans l’émission Ecomag, sur le rapport publié par la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (COFACE), intitulé : “Nouvelle vague de mouvements sociaux post-pandémie: le commerce international en victime collatérale”, indiquant que la Tunisie est parmi les pays où les risques liés aux pressions sociales sont de plus en plus élevés.

Les experts de la COFACE ont estimé que la probabilité de  déclenchement de soulèvements populaires dans les pays en voie de développement  dépasse les 88%, et ce, à côté de la baisse des exportations 3 ans après la pandémie. Ce qui exige un certain niveau de précaution vu que “si le toit tombe, c’est sur nos têtes!”.

Le rapport évoque aussi la possibilité d’une explosion sociale à moins qu’un consensus soit envisageable, indiquant qu’une nouvelle vague pandémique peut frapper  l’Algérie et que la Tunisie doit être prête à cette éventualité.

D’après lui, la Tunisie peut créer le miracle grâce à son excellente position stratégique. Le crise pandémique a changé la donne dans le monde avec l’essor de la Chine qui sera la première force économique, et les pays asiatiques prendront la place des pays européens. Face à cette nouvelle donnée, la Tunisie doit choisir le bon côté et savoir comment se positionner à la lumière de ces changements.

Et de poursuivre : “La Tunisie occupe une position stratégique lui permettant de jouer un rôle économique important et de s’imposer dans une Libye en voie de reconstruction”.

Sur un autre plan, l’invité du programme Ecomag a fait savoir que le même rapport de la COFACE indique que les chefs d’entreprise dans les pays exposés à ces mouvements sociaux vont subir les répercussions de ces mouvements à cause de la faiblesse des moteurs d’exportation.

Et d’enchaîner que le rapport est une alerte pour la Tunisie pour qu’elle apaise la situation et attirer les investissements, en sauvant les rapports avec les institutions internationales.