A la une

Houssem Hammi : L’improvisation a fait trébucher le processus du 25 juillet et la réussite du référendum sera décisive

today29/04/2022 65

Arrière-plan
share close

Le coordinateur général de la Coalition Soumoud, Houssem Hammi, a déclaré qu’il ne reste que 90 jours avant l’organisation du référendum du 25 juillet 2022 et que la commission chargée des réformes n’est pas encore formée et le dialogue national n’a pas encore été engagé sur les réformes.

Lors de sa présence dans l’émission Expresso, Samoud a souligné que la loi régissant le référendum doit être actualisée et révisée. La loi actuelle prévoit la participation des partis représentés au Parlement au référendum. Or, il n’y a plus de Parlement.

Selon lui, le pire scénario réside dans le boycott du référendum par les tunisiens, ce qui remettra en cause sa légitimité.

Il a estimé que toutes les réponses seront données par le président de la République à l’occasion de l’Aid, sinon nous allons dépassé les délais légaux.

Hammi considère que la réussite du référendum est douteuse à cause de l’instabilité politique, exprimant son inquiétude concernant la nouvelle composition de l’ISIE après la réforme de la loi organique régissant l’instance électorale. Malgré ce fait, on ne peut pas aller jusqu’à affirmer que cette instance sera formelle et sert seulement les intérêts du président en raison de la variété des parties chargées de nommer les membres de l’ISIE.

“Le décret-loi n°2022-22 a prévu de nouvelles dispositions avantageuses comme il a prévu d’autres dispositions controversées. Il était préférable de consulter des experts en matière électorale. Le processus a pris du retard à cause de l’improvisation au niveau de la prise de décision”, a développé Houssem Hammi.

Et d’ajouter que le flou qui entoure le contenu du référendum peut réduire les chances de sa réussite, soulignant que certaines erreurs doivent être évitées à cet effet. 

Il a appelé à préciser les réformes qui feront l’objet de travail de la commission, à l’instar de la révision de la loi électorale et le mode de scrutin, considérant que le processus sera risqué si ces réformes ne sont pas engagées.

Et de poursuivre que le programme du président Saied va abolir le pluralisme en Tunisie et donnera lieu à un régime autocratique.

Écrit par: Islam Sassi



0%