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Nabil Abdellatif : L’année 2022 sera l’année des défis et la relance économique dépend de la maîtrise de la prochaine vague épidémique

today31/12/2021 31

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Nabil Abdellatif, économiste et président honoraire de l’Ordre des experts comptables a déclaré, lors de son intervention dans l’émission Expresso du 31 décembre 2021, que la sortie de la Tunisie au marché international est tributaire de la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), et ce, malgré la dégradation de la note souveraine de la Tunisie par les agences de notation.

Une fois cet accord conclu, la Tunisie pourrait à partir du mois d’avril 2022, accéder de nouveau aux marchés de capitaux internationaux, d’après lui. Il a souligné, dans ce contexte, que cela pourrait être difficile avec la politique d’austérité préconisée par plusieurs pays suite à la crise sanitaire. Ce qui impacterait les échanges commerciaux de la Tunisie avec les pays de la méditerranée.

La reprise économique dépend aussi de l’ampleur de la prochaine vague épidémique, qui devra être maîtrisée d’ici fin mai. La préservation de la stabilité du dinar tunisien est parmi les grands enjeux du gouvernement en 2022 pour pouvoir maîtriser le taux d’inflation et améliorer le pouvoir d’achat.

“L’année 2022 est l’année des défis. Le milieu d’affaires s’attend à l’émission de décrets-lois incitant à l’investissement”, a-t-il fait rappelé, ajoutant que la situation de nos voisins algériens et libyens pourra donner un nouvel élan à l’économie tunisienne. 

Pour sa part, Hassan Zargouni a souligné que la situation était plus délicate et qu’elle s’est peu à peu stabilisée. Toutefois, les craintes et les pressions persistent à l’approche de  la nouvelle année 2022.

L’invité de Wassim Belarbi a rappelé que la Tunisie a été classée à la 123ème place du classement des pays les plus heureux du monde selon le rapport mondial du bonheur pour l’année 2021.

Zargouni a aussi mis l’accent sur la régression du taux de croissance de la Tunisie en 2020 et 2021, ainsi que la hausse du taux de chômage (785 mille demandeurs d’emploi), sachant que près de 70% des jeunes tunisiens veulent quitter le pays.

 

 

Écrit par: Islam Sassi



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