Neila Gonji : Daech de la mer est désormais le gagne-pain des pêcheurs et il faut rationaliser la consommation de l’énergie

Lors de son passage dans l’émission Expresso du 8 mars 2022, la ministre de l’industrie, des mines et de l’énergie, Neila Nouira Gonji, a rappelé que la femme tunisienne jouit de plusieurs droits et libertés par rapport aux autres pays arabes et développés. 

‘’C’est une femme labourieuse et qui travaille”, a-t-elle affirmé.

Sur un autre plan, la ministre de l’industrie a ajouté que la station photovoltaïque entre en exploitation avec une capacité de production de 10 mégawatts, et ce, dans le cadre du programme Tunisie verte pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables dans le cadre du régime des autorisations.

Ainsi, le gouvernorat de Tozeur dispose de deux stations de production d’électricité d’une capacité de 2 Mégawatts qui entreront en exploitation en 2024. Ce projet a été réalisé par un norvégien et va couvrir tout le gouvernorat de Tozeur.

D’ici 2030, la Tunisie table  sur la production de 30% de ses besoins en électricité à partir des énergies renouvelables.

D’après ses dires, une unité industrielle  pour la valorisation des produits maritimes a été inaugurée à Jarjis. Ce projet est financé par un investisseur coréen en partenariat avec un autre investisseur thailandais, dans la mesure où leurs pays disposent d’une expérience originale et unique dans ce domaine. 

“Après avoir été une menace pour les pêcheurs, le crabe baptisé Daech de la mer est aujourd’hui leur gagne-pain”, a-t-elle assuré.

L’invitée du programme Expresso a poursuivi que cette unité se focalisera en premier temps sur la transformation et la valorisation des crabes, avant de valoriser ses déchets et les transformer en engrais, ajoutant que cette unité va procurer 517 emplois directs et 1000 emplois indirects. Cette entreprise sera principalement exportatrice vers les Etats-Unis, le Japon et le Philipine.

Et d’ajouter qu’il faut rationaliser l’utilisation de l’énergie et des voitures après l’envolée du prix du baril de pétrole.

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