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Tarek Ben Arbi : La privatisation du secteur public a généré près de 6400 millions de dinars depuis 1922

today30/10/2021 12

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Le directeur général de la privatisation à la présidence du gouvernement, Tarek Ben Arbi, a affirmé, ce samedi 30 octobre 2021, lors de sa présence dans l’émission Ligne Rouge, que la direction générale de la privatisation oeuvre pour la régularisation de la situation des organismes et institutions publics en vue de les restructurer assurer leur pérennité et préserver les postes d’emploi, avec la possibilité de les privatiser en tout ou en partie.

La direction se penche actuellement sur cette question à travers l’augmentation de leur capitaux, sachant que la privatisation n’est pas synonyme de cession.

L’invité de l’émission Ligne Rouge a souligné qu’actuellement il n’existe pas de programmes de privatisation, et que près de 228 établissements ont été privatisés entre 1988 et 2016, notant que la privatisation a fourni près de 6400 millions de dinars depuis 1922.

 

Et d’ajouter que plusieurs entreprises en difficultés économiques ont été appuyées et que la privatisation a renforcé leur position sur le marché et a amélioré sa situation, dont notamment la société de Ciment.  Ben Arbi  a souligné que la privatisation de ces entreprises se fait d’une manière casuistique en se référant aux bureaux d’expertise tunisiens pour diagnostiquer leur situation, et présenter des recommandations pour que ces entreprises soient ensuite restructurées, cédées, ou privatisées.

Au micro de Nachâat Azzouz, le directeur général de la privatisation à la présidence du gouvernement a fait savoir que de nombreuses entreprises publiques sont en difficultés et que l’Etat ne peut actuellement ni les restructurer, ni financer toutes les opérations de restructuration. 

Et de poursuivre que cette démarche de privatisation a été entamée en 2017 par le ministre chargé des grandes réformes à l’époque. Ensuite, un bureau d’expertise a été chargé de diagnostiquer la situation des entreprises publiques. Il a également indiqué qu’un programme de réforme dans ses deux aspects institutionnels et juridiques a été élaboré, insistant sur la nécessité d’impliquer la partie sociale dans la prise de décision et la mise en place de la restructuration et de la privatisation de ces établissements.

Écrit par: Islam Sassi



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