A la une

Le directeur général des affaires estudiantines : Une augmentation de 20% de la capacité d’accueil de certaines spécialités est envisageable

today11/08/2021 9

Arrière-plan
share close

Le directeur général des affaires estudiantines, Monji Naimi, a affirmé aujourd’hui, mercredi 11 août 2021, qu’il n’est plus possible d’augmenter la capacité d’accueil de certaines branches, étant donné que la formation offerte par plusieurs établissements de l’enseignement supérieur est essentiellement d’ordre pratique et se base sur les stages professionnels. Ce qui limite ainsi la capacité d’accueil des nouveaux étudiants.

Lors de son passage dans l’émission Expresso, Monji Naimi a indiqué que cette session de baccalauréat a été marquée par un taux de réussite sans précédent depuis une vingtaine d’années et par des moyennes très élevées. Cela a engendré, selon lui, une augmentation des scores par rapport à l’année dernière, et par ricochet le report d’un grand nombre d’élèves à la session finale d’orientation, voire à la session de réorientation.

Avec le lancement de la session de réorientation, il a été décidé d’après l’invité du programme Expresso, de revoir exceptionnellement à la hausse la capacité d’accueil de certaines branches afin de permettre aux étudiants d’opter pour une spécialité qui correspond à leurs scores.

Et d’ajouter que le taux de réussite global des deux sessions (principale et contrôle) a dépassé les prévisions du ministère de l’éducation. Plus de 78 mille bacheliers ont décroché leur bac, soit 21 étudiants supplémentaires qui vont rejoindre les bancs de l’université. Cela sera de nature à engendrer une pression sur la capacité d’accueil des universités, et par conséquent sur celle des restaurants et des foyers universitaires, ainsi que le budget dédié aux bourses universitaires.

Concernant le baccalauréat français et les matières optionnelles, le directeur des affaires estudiantines a assuré que les changements récents dépassent le ministère de l’enseignement supérieur et dépend des établissements universitaires français, notant qu’il n’est pas possible d’admettre des étudiants dans certaines spécialités du moment où ils n’ont pas choisi les matières optionnelles requises pour intégrer ces branches.

Écrit par: Islam



0%