A la une

Mohamed Abbou : Il est peu probable que Kais Saied ait recours à la suspension de la Constitution et devienne un dictateur

today23/08/2021 5

Arrière-plan
share close

Lors de son passage dans l’émission Le Grand Express, Mohamed Abbou a affirmé que les menaces et les tentatives d’assassinat persistent. Toutefois, elles sont toutes vouées à l’échec grâce aux efforts des institutions sécuritaires et militaires. 

D’après ses dires, le président Saied a activé l’article 80 de la Constitution au bon moment pour mettre fin à une période marquée par la violation de la loi, rappelant que cette période exceptionnelle doit être temporellement limitée.

Le pouvoir judiciaire doit être un pouvoir indépendant et se charger des affaires de lutte contre la corruption et l’enrichissement illégitime à travers la révision de la situation financière de tous les politiciens sans exception.

Interrogé sur les arrestations récentes et les mesures d’assignation à résidence ciblant un certain nombre de responsables, Abbou a estimé que ces mesures ne constituent pas des sanctions et que ces affaires seront soumises prochainement à la justice.

En effet, il a ajouté que certains dossiers ont été déjà ouverts Il reste que leur examen doit être fait le plus rapidement possible dans des procès équitables. Il convient, de surcroît, de purger le ministère de l’intérieur et le pouvoir judiciaire.

Ces dossiers de corruption, selon Abbou, sont connus par le ministère de l’intérieur et qu’il convient d’exclure les cadres de ce ministère, ayant servi les intérêts d’une partie politique, faisant allusion aux nouvelles nominations au sein de l’institution sécuritaire.

L’invité du programme Le Grand Express a rappelé que le président de la République, Kais Saied, dispose de toutes les prérogatives pour ouvrir ces dossiers, soulignant que la communication entre le chef de l’Etat, les organisations nationales et les partis politiques.

Et de poursuivre que toutes les solutions doivent être conformes à la Constitution. La dissolution du Parlement à titre d’exemple doit être le fruit d’un consensus.  “Il est peu probable que le président de la République ait recours à la suspension de la Constitution de 2014 et devienne un dictateur”, a-t-il assuré.

Écrit par: Islam



0%