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Tunisie: projet italo-britannique pour le rapatriement des migrants bloqués

today18/12/2023 32

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La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, a accueilli, samedi, à Rome, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, lors du festival politique d’Atreju, organisé par le parti d’extrême droite « Fratelli d’Italia ».

Les deux dirigeants ont annoncé le cofinancement d’un projet italo-britannique relatif au rapatriement volontaire assisté vers les pays d’origine, mis en place par l’Organisation internationale pour les migrations, en faveur des migrants bloqués en Tunisie.

Lors de son discours, Rishi Sunak a paraphrasé Margaret Thatcher en déclarant que « les idées ne sont importantes que si elles peuvent être mises en œuvre », affirmant que cette devise « devrait être appliquée aujourd’hui à l’immigration irrégulière ».

Et d’ajouter : « on veut laisser le problème se régler de lui-même, mais cela ne marche pas. Allez à Lampedusa, où 50% des migrants sont arrivés cette année. Ce n’est plus viable, ce n’est pas juste et c’est immoral ».

Le Premier ministre britannique a, également, indiqué que le nombre de migrants augmentera et ne sera plus gérable, précisant que le coût pour « ces personnes » mettra tous les citoyens en colère, parce que « l’argent ne sera dépensé que pour gérer les migrants ».

Par ailleurs Londres et Kigali avaient signé, mardi dernier, au Rwanda un nouveau traité visant à ressusciter un accord controversé pour expulser dans ce pays des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni, trois semaines après le rejet d’un précédent projet.

Le gouvernement britannique s’efforce de sauver cette mesure phare de sa politique contre l’immigration illégale, après le camouflet infligé mi-novembre par la Cour suprême britannique qui a confirmé que son projet était illégal en l’état. Ce nouveau traité « répondra aux préoccupations de la Cour suprême », a assuré le ministère de l’Intérieur britannique dans un communiqué.

Rome a également signé un accord avec l’Albanie pour gérer deux centres d’accueil sur son territoire, qui avait été temporairement bloqué par la Cour constitutionnelle du pays des Balkans.

Écrit par: Meher Kacem



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