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ولكم سديد النظر

today17/09/2022 10

Arrière-plan
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En 10 ans on aurait accusé avec la Chine plus de 60 Mds de dinars et avec la Turquie plus de 30 Mds de dinars… alors qu’on fait un excédent commercial avec la France sur 10 ans de plus de 20 Mds de dinars et avec l’Allelagne plus de 10 Mds de dinars… l’excédent avec la Libye tente d’équilibrer le déficit avec l’Algerie.

Pour les pays avec lesquels on enregistre un déficit chronique, il faut que ça cesse. De fait, les Tunisiens sont en train d’enrichir continuellement ces pays en s’appauvrissant.

Comment arrêter cette hémorragie ?

Pour la Chine il faut leur imposer d’investir en Tunisie pour fabriquer leurs machines outils et qu’ils créent un noyau d’industrie automobile à l’instar de ce qu’a fait l’Europe ensuite le Japon ici en Tunisie (Léoni, Yazaki,… et les Tunisiens Coficab ou ONETECH…) car ce sont ces deux secteurs qui sont responsables de l’hémorragie de devises avec ce grand pays, bien plus que les produits manufacturés chinois de la grande consommation.

Avec la Turquie, il faut dénoncer tout simplement l’accord de libre échange signé hâtivement sans étude d’impact approfondie et de l’amender en vue d’un certain équilibre dans les échanges. Faire un audit sur certains contrats juteux octroyés à la partie turque dans des conditions troubles.

Avec l’Algérie, c’est assez simple, la dépendance énergétique avec ce voisin est nocive quant à notre indépendance stratégique. Il faut développer l’implantation de centrales électriques solaires un peu partout dans le pays car l’ombre de l’Algérie touche trop notre diplomatie et notre autonomie de décision.

En revanche, côté excédent il faut développer des partenariats nouveaux avec de nouveaux pays de l’UE tels que la Pologne, la Suède ou encore la Hongrie voire la Roumanie afin de réaliser ce qu’on a déjà réussi pour le cas de la France et de l’Allemagne les dernières années (aéronautique, plastique technique…) à savoir des IDE à forte valeur ajoutée favorables à l’embauche de nos ingénieurs et techniciens.

Pour le cas de la Libye, une approche diplomatique plus agressive favoriserait l’exportation de nos produits manufacturés à ce pays ou l’Italie, l’Egypte, la Turquie, le Brésil et bien d’autres ont déjà mis pied.

Sinon, on attend toujours que la cote de confiance élevée du Président de la République soit utilisée afin d’imposer la libération du port de Radès en fluidifiant son trafic et le développant, quai 8 et 9. On attend aussi le PR afin de légiférer pour un code des changes digne du 21e siècle et développer le e-commerce et propulser la Tunisie et sa jeunesse enfin dans modernité.

Walakom sadid annadhar.

Hassen Zargouni

Écrit par: Asma Mouaddeb



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