Express Radio Le programme encours
L’expert a expliqué que cet argent sera décaissé par tranches durant 4 ans avec un suivi des réformes, ce qui sera difficile au niveau de l’application. Il a considéré que la plus grande difficulté que devra affronter la Tunisie est la mise en place des réformes sur le terrain, particulièrement en ce qui concerne le système de compensation et les entreprises publiques. Il s’est également interrogé si le gouvernement actuel ou les suivants seront capables de mettre en œuvre ces réformes dans un contexte de tension extrême au niveau social.
Moez Hadidane a ajouté que le FMI était parfaitement conscient de ces circonstances et a reporté l’accord final à décembre 2022 en attendant les élections du 17 décembre et la publication de la loi de finances 2023 et les résultats de celle de 2022. « Nous vivons actuellement de très grandes difficultés concernant le pouvoir d’achat des Tunisiens. Est-ce que les Tunisiens et les partenaires syndicaux vont accepter que le gouvernement mette en place des réformes de ce type ? », s’est-il interrogé.
L’expert a déclaré qu’il n’était pas très optimiste quant à la capacité d’appliquer ce programme de réforme à 100% surtout devant le refus de ces réformes qui restent, dans l’imaginaire collectif, des directives du FMI et une atteinte à la souveraineté nationale. Il a ajouté que la Tunisie pourrait obtenir la première tranche du prêt en janvier ou février 2023.
Written by: Asma Mouaddeb