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Le coordinateur du collectif Soumoud Houssem Hammi, a souligné, lundi 25 décembre 2023, que le taux de participation aux élections locales est extrêmement faible et « n’a jamais été observé dans l’histoire de l’humanité », selon ses dires.
Le taux de participation aux élections locales est en baisse
Lors de son intervention dans l’émission « Expresso », Hammi a ajouté que la faible participation aux élections s’explique par le manque d’enthousiasme des citoyens, leur désintérêt et leur manque d’engagement. En effet, « ce processus semble obscur et les gens ne se sentent pas concernés, car il ne répond pas à leurs attentes et la politique actuelle semble être orientée vers le développement local sans la participation active du peuple.
« Le peuple tunisien est préoccupé par la pénurie de biens de première nécessité, l’amélioration de la qualité de l’éducation et la disponibilité des transports publics », a-t-il avancé.
Il est à noter que le taux global de participation aux élections du premier tour des conseils locaux a atteint 11,66 %, les bureaux de vote fermant à 18 heures le dimanche, selon le chef de la Commission électorale supérieure indépendante, Farouk Bouasker.
Bouasker a ajouté, lors d’une conférence de presse tenue par la commission au Centre médiatique du Palais des Sports à El Menzah, que le nombre total d’électeurs atteignait 1 059 004 sur un total de 9 080 987 électeurs inscrits.
Partis politiques et Organisations marginalisés
En ce qui concerne des conseils qui vont dériver de ce conseil local, l’invité a indiqué que ces conseils seront marqués par l’incertitude et entraveront les projets de développement, faute de ressources financières allouées au développement.
« Une structure complète a été mise en place sans aucune utilité, elle entravera la prise de décision politique et nécessitera des milliards d’investissements nationaux », a-t-il ajouté.
« Les partis politiques et les organisations ont été marginalisés, transformant le processus électoral en une affaire locale tribale plutôt qu’en un processus national d’élection », a-t-il conclu.
Rappelons que dès la publication des décisions définitives de la Cour administrative en deux étapes, le conseil de la commission se réunira pour décider de la date du second tour, prévu dans les 15 jours après l’annonce des résultats finaux du premier tour, soit vers la fin janvier ou le début février, selon Farouk Bouasker, le président de l’ISIE.
Written by: Sarra Ben Omrane