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“On vit sous le coup d’un vide constitutionnel et juridique”, a indiqué Ahmed Najib Chebbi, président du parti Al Amal, ce vendredi 10 septembre 2021, lors de son intervention dans l’émission Le Grand Express, dénonçant ainsi la déclaration du conseiller du président de la République en relation avec le gel de la Constitution et la révision du régime politique.
Il a estimé que l’article 80 de la Constitution prévoit le maintien des instances élues durant les mesures exceptionnelles et que ces instances ne peuvent être anéanties ou gelées par le président Saied.
En effet, ce dernier est, d’après Chebbi, l’une des causes de la crise, soulignant que la classe politique est aussi responsable du retard de la mise en place de la Cour constitutionnelle, et que Kais Saied a, pour sa part, empêché sa formation.
Et d’ajouter qu’en cas de violation de la Constitution, le président de la République peut comparaître devant la Cour constitutionnelle selon l’article 88 de la Constitution de 2014, et il pourrait être pénalement poursuivi.
L’invité de l’émission Le Grand Express a insisté sur la nécessité de créer une instance pour représenter les tunisiens et les politiciens, et chargée d’élaborer les plans d’action et de discuter des amendements de la Constitution, qui seront ensuite soumis au peuple.
Written by: Islam Sassi