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Trigui : La concomitance entre la levée de l’assignation à résidence de Bhiri et l’investiture du Conseil provisoire de la magistrature est préméditée!

today08/03/2022 45

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Lors de son passage dans l’émission Hdith Esse3a, l’avocat et dirigeant du mouvement Ennahdha, Sami Trigui, a affirmé que personne ne connait ni les chefs d’accusation qui ont mené à l’arrestation du vice président du mouvement Ennahdha et ancien ministre, Noureddine Bhiri, ni les motifs de sa libération.

Il a ajouté que le collectif de défense de Bhiri a répété à maintes reprises que les causes de son arrestation sont futiles, rappelant le scénario de son enlèvement et les 48 heures qui se sont écoulées sans que personne ne sache le lieu de son incarcération.

L’invité de l’émission Hdith Esse3a a dit qu’en application du décret n°78, il aurait du informé ainsi que sa famille de la décision de son assignation à résidence et de la circonscription dans laquelle il peut se déplacer, surtout que l’assignation à résidence n’est pas un emprisonnement et obéit à certaines conditions et procédures.

Dans le cas de Noureddine Bhiri, ces conditions et procédures n’ont pas été respectées.

L’invité de l’émission Hdith Esse3a s’est interrogé sur le bien fondé des données qu’avait révélé, Taoufik Charfedine, lors de la conférence de presse et s’il détient effectivement des preuves à l’encontre de Noureddine Bhiri l’accusant de soupçons de terrorisme. Sami Trigui a appelé le ministère de l’intérieur d’expliciter les données présentées lors de la conférence de presse précitée, rappelant que le parquet a informé le ministère de l’intérieur de l’absence de toute charge ou chef d’accusation contre Bhiri.

Notre invité a dit que Bhiri a signé un document attestant qu’il assume la responsabilité de ses actes et qu’il désengage les médecins après la levée de l’assignation à résidence émise à son encontre, surtout qu’il a récemment refusé la prise de tout médicament. 

La concomitance entre la levée de cette mesure contre Bhiri et l’investiture du nouveau Conseil supérieur provisoire de la magistrature n’est pas une coincidence, comme si Saied voudrait laisser penser que l’ancien conseil n’est que le conseil de l’ancien ministre de la justice Noureddine Bhiri.

Écrit par: Islam Sassi



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