A la une

Aslen Ben Rjab : Une feuille de route économique doit être élaborée pour restaurer la confiance des investisseurs tunisiens et étrangers

today17/08/2021 4

Arrière-plan
share close

Le membre du bureau exécutif de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), Aslen Ben Rjab, a déclaré que les mesures exceptionnelles du 25 juillet ont inauguré une nouvelle ère, rompant avec un système de corruption ayant affecté l’ensemble du tissu économique, notant que la CONECT salue les mesures jusqu’alors présent prises à cet effet, et appelle à l’élaboration d’une feuille de route économique et à l’implication des organisations nationales et de la société civile dans cette démarche.

En tenant compte des circonstances exceptionnelles actuelles, le membre du bureau exécutif de la CONECT s’est interrogé sur les messages qui seront transmis aux investisseurs tunisiens et étrangers, en raison du flou caractérisant l’état des lieux en Tunisie et l’absence d’un plan de développement économique et social clair. 

Ben Rjab a évoqué, lors de son passage dans l’émission Expresso, les récentes décisions d’interdiction de voyage ayant touché certains hommes d’affaires, soulignant que la Tunisie déborde d’hommes d’affaires patriotes justes et respectueux qui paient leurs impôts et ceux qui échappent au fisc et à la CNSS, des personnes suspectes et corrompus qui doivent être poursuivies, selon l’invité du programme Expresso.

Il a noté, à ce sujet, que de nombreux hommes d’affaires et politiciens ont quitté le pays, au cours de cette dernière décennie, avec des sommes colossales, qui ne sont plus restituables. 

Dans le même contexte, il a ajouté que la liste des 460 hommes d’affaires citée par le président de la République, Kais Saied, doit être revue et que plusieurs hommes d’affaires ont contacté la CONECT concernant leur interdiction de voyager, rappelant que les mesures exceptionnelles sont bien fondées en dépit des atteintes aux droits et aux libertés. La corruption est, d’après lui, un fléau qui a particulièrement touché quatre secteurs: l’administration, les médias, la justice et le travail politique. 

“La corruption est un système composé de structures interdépendantes”, a-t-il affirmé, avant d’appeler à l’application des textes juridiques pour restaurer la confiance des opérateurs économiques.

Écrit par: Islam



0%