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Boudriga: « Le plus grand défi est de retenir les compétences tunisiennes… »

today19/09/2023 21

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L’analyste financier Abdelkader Boudriga a déclaré, mardi 19 septembre 2023, que le niveau de complexité économique en Tunisie est élevé par rapport au reste des pays africains et arabes, ce qui indique que la Tunisie ne fait pas bon usage des richesses disponibles et ne profite pas des opportunités, selon ses dires.

Lors de son intervention à l’émission Expresso, Boudriga a affirmé que le plus grand défi est de retenir les compétences tunisiennes, et cela inclut non seulement les médecins et les ingénieurs, mais aussi tous les artisans et travailleurs expérimentés.

« La mobilisation des fonds et la mise en place des programmes ne suffira pas compte tenu du manque de ressources humaines et de la migration des compétences », a-t-il avancé.

Des opportunités
D’après Boudriga, la situation géopolitique et régionale a offert de grandes opportunités à la Tunisie servant ses intérêts, mais il est indispensable de savoir les saisir.

Selon lui, le niveau de productivité en Tunisie a diminué ces dernières années. D’où, il est nécessaire d’élargir la catégorie active et réinstaurer la culture du travail.

Abdelkader Boudriga a considéré que toutes les mauvaises tendances, comportements et pratiques, qu’ils soient de la part des entreprises ou du citoyen lambda, sont dus à l’incapacité de la mise en œuvre des procédures juridiques ainsi qu’à leur coût élevé.
« Il est nécessaire d’inverser la situation et de rendre les approches légales facile à appliquer », a-t-il ajouté en citant l’expérience de Singapour.

« 16 mille entreprises sont créées en Tunisie chaque année, alors qu’on est capable de créer 60 ou 70 mille entreprises par an », a-t-il conclu.

Écrit par: Yosra Gaaloul



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