A la une

La Coalition pour la Tunisie : Nous avons participé à l’élaboration du projet de la nouvelle Constitution et nous allons le soutenir!

today11/07/2022 18

Arrière-plan
share close

Le président de la Coalition pour la Tunisie, Sarhan Nasri, a déclaré, lors de sa présence dans l’émission Expresso, ce lundi 11 juillet 2022, que son parti soutient le projet de la nouvelle Constitution pour mettre fin à la période d’exception et dépasser toutes les crises qu’avaient traversées la Tunisie au cours des dix dernières années. Une décennie de pseudo-démocratie, en ses termes.

Nasri a souligné, dans ce sens, que les droits du peuple ont été piétinés et les institutions de l’Etat ont été détruites au nom de la loi, au cours des dernières années.

En effet, la Constitution de 2014 a été élaborée pour satisfaire les attentes de certaines parties, sans qu’elle ne réponde aux aspirations du peuple tunisien ni qu’elle soit à la hauteur de la Tunisie post-révolutionnaire.

“Il est temps de rompre avec l’ancien texte constitutionnel et opter pour une nouvelle Constitution pour inaugurer une nouvelle ère de l’histoire de la Tunisie”, a-t-il déclaré.

L’invité de l’émission Expresso a fait remarquer que son parti a participé à l’élaboration du projet de la Constitution en apportant des propositions et des visions politiques, dont notamment le régime présidentiel et le Parlement  bicaméral composé d’une Assemblée nationale pour légiférer et contrôler, et une deuxième chambre, soit le Conseil des régions pour réguler et soutenir le travail de l’Assemblée nationale en se focalisant sur la question de développement régional.

Parmi les suggestions du parti qui ont été prises lors de la rédaction du projet de la Constitution, Nasri a cité le mode de scrutin, la préservation des droits et libertés et plus particulièrement le droit syndical et le droit de grève à l’exclusion de l’armée, le corps judiciaire et douanier, à côté de la protection du patrimoine culturel et les droits des générations futures.

Au sujet des différences entre la version proposée par le doyen Belaid et celle publiée au JORT par le président de la République, le président de la Coalition pour la Tunisie a estimé que cela s’explique par le fait que la stabilité politique est une condition préalable et sine qua non pour garantir la stabilité économique. La confiance des investisseurs ne peut être restaurée, selon ses dires, que par le biais d’une législation incitative à l’investissement et garante des droits des investisseurs locaux et étrangers.

Au demeurant, la mise au point d’un modèle économique est l’apanage du gouvernement. Le gouvernement doit ainsi se doter d’une vision économique à même de faciliter l’ouverture de la Tunisie sur les marchés internationaux.

Dans ce sens, il a révélé que les chefs des gouvernements précédents n’étaient pas choisis par les députés mais par des lobbies derrière le financement des partis politiques tout au long du processus électoral, ajoutant que la loi des finances n’était pas préparée par des experts tunisiens mais par ceux qui ont financé les campagnes électorales…

A lire aussi : Daghfous : Le taux de positivité des tests repart à la hausse et la vigilance est de rigueur

Écrit par: Islam Sassi



0%