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L’adoption d’une loi de finances complémentaire avant la conclusion d’un accord avec le FMI sera insensée!

today17/06/2021 6

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Le président du Cercle des financiers tunisiens (CFT), Abdelkader Boudriga, a affirmé que la loi de finances 2021, demeure en vigueur et ce nonobstant de la présentation de la loi de finances complémentaire devant l’ARP pour examen et approbation d’ici la fin du mois de juillet.

Le problème qui se pose avec acuité, selon l’invité de l’émission Ecomag, ce jeudi 17 juin 2021, est particulièrement lié à l’inaptitude de la loi de finances actuelle à boucler l’année sans avoir recours à une loi de finances complémentaire.

“Le paysage politique n’est pas clair et loin d’être rassurant. Encore faut-il rappeler que les négociations avec le Fonds monétaire international n’ont pas été, jusqu’à présent, entamées d’une manière effective. Il est de ce fait quasiment impossible d’en parler et de soumettre ce dossier à l’examen de l’ARP avant les vacances parlementaires”, a-t-il avancé.

Dans le même contexte, il a indiqué que l’adoption d’une loi de finances complémentaire avant la conclusion d’un accord définitif avec le FMI, sera insensée. Dans cette hypothèse, nous aurions besoin d’une deuxième loi de finances complémentaire. Ce qui est tout à fait absurde!

Notons que cette loi est normalement adoptée à la suite de la révision des dépenses et des ressources, et dans les hypothèses du changement des cours du pétrole et de change. A fortiori, cette loi doit être adoptée pour combler le déficit budgétaire en période de crise économique ou financière.

D’après l’invité de l’émission Ecomag, toutes ces raisons d’être de cette lois existent déjà. D’où l’indispensabilité de cette loi dans les circonstances actuelles. Faute de quoi, le climat politique et économique serait de plus en plus flou.

Et d’ajouter : “ Il est regrettable que les solutions et les situations exceptionnelles deviennent assez évidentes et naturelles. Normalement, il n’y a pas lieu de penser à une telle loi avant la fin de l’année. Malheureusement, cette question s’est déjà posée depuis le mois de mars. Sans surprise, ce n’est que le résultat de la crise institutionnelle que traverse la Tunisie, et le tâtonnement des responsables..”.

 

Écrit par: Islam



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