Le développement des outils éducatifs numériques au profit d’une meilleure connectivité francophone

Jean Luc Revereault, chef de la représentation de la BEI, était l’invité de l’émission Expresso de ce lundi 21 novembre 2022, à l’occasion de la tenue du 18^ème Sommet de la Francophonie à Djerba.

La BEI, Banque Européenne d’Investissements, est la seule institution à financer la quasi-totalité des pays de la Francophonie, au-delà des pays d’Europe. 40% de son activité totale est en ce sens consacrée à la Francophonie. Elle soutient un certain nombre de secteurs tels que les infrastructures, les transports, l’énergie, l’éducation ou encore la santé à travers le monde et notamment en Tunisie.

Lors de ce sommet, son objectif est de rencontrer les entreprises impliquées dans le thème actuel de « la connectivité », spécifiquement au sujet de la technologie de l’éducation, un domaine qui intéresse la BEI à plusieurs titres.

D’abord, car elle est très impliquée dans le financement des infrastructures éducatives. Elle propose en ce sens un programme de modernisation des établissements scolaires, dont ceux présents en Tunisie (à ce jour, elle a contribué à la rénovation de plus d’un tiers du parc de collèges et lycées, à travers tout le territoire), afin d’assister sur le facteur « connectivité » de cette modernisation. Une mise en place d’un accès à Internet et à du matériel informatique dans les nouveaux établissements donc, afin d’accoutumer les élèves aux nouvelles technologies.

Ensuite, elle dispose d’une filiale spécifique, le Fond Européen d’Investissements, qui agit comme un véhicule de soutien aux PME et Start-up en Europe. Étant très actives dans le secteur des nouvelles technologies et y compris de l’éducation qui attire un grand nombre de capitaux, ce fond a soutenu plusieurs initiatives de logiciels d’enseignements à distance. En ce sens, la BEI, qui est bailleur de fonds dans le cadre de la Francophonie, agit de la même manière à l’échelle extra-européenne. Élever le développement de ces outils éducatifs, toujours dans l’idée de connectivité.

Inès Zarrouk